题壁

Nick Land

God is nowhere to be found, yet there is still so much light! Light that dazzles and maddens; crisp, ruthless light. Space echoes like an immense tomb, yet the stars still burn. Why does the sun take so long to die? Or the moon retain such fidelity to the Earth? Where is the new darkness? The greatest of all unknowings? Is death itself shy of us?

Nietzsche

Besorgt, doch nicht trostlos stehen wir eine kleine Weile bei Seite, als die Beschaulichen, denen es erlaubt ist, Zeugen jener ungeheuren Kämpfe und Uebergänge zu sein. Ach! Es ist der Zauber dieser Kämpfe, dass, wer sie schaut, sie auch kämpfen muss!

Deleuze

Je crois tres ya aucun besoin de comprendre … c’est comme si … comprends, c’est un certain niveau de lecture, mais c’est un peu comme si tu me disais pour un peu apprecier par example gauguin ou un grand tableau faut quand meme si commettre evidemment vous y connaitre. C’est mieux mais que y est egalement d’emotion extremement authentique extremement pur extremement violente … dans une ignorance totale de la peinture … c’est evident quelqu’un de recevoir mais comme un veritable coup de tonnerre un tableau et …

Foucault

– Revenons sur la question de l’écriture. Vous dites que l’Histoire de la folie n’est pas une œuvre littéraire à vos yeux. Pourtant, son écriture et son style ont été tout de suite remarqués. Ceci vaut aussi pour vos autres livres. On vous lit pour la nouveauté et l’acuité des analyses, mais aussi par plaisir. Il y a un style Michel Foucault, des effets de plume presque à chaque page. Ce n’est tout de même pas un hasard. Pourquoi dites-vous que vous n’êtes pas un écrivain ?

– C’est très simple. Je crois qu’il faut avoir une conscience artisanale dans ce domaine. De même qu’il faut bien faire un sabot, il faut bien faire un livre. Cela vaut d’ailleurs pour n’importe quel paquet de phrases imprimées, que ce soit dans un journal ou une revue. Pour moi, l’écriture n’est rien d’autre que cela. Elle doit servir au livre. Ce n’est pas le livre qui sert cette grande entité, si sacralisée maintenant, que serait « l’écriture ».

Vous me dites que j’emploie souvent un certain nombre de contorsions stylistiques qui semblent prouver que j’aime bien le beau style. Eh bien, oui, il y a toujours une espèce de plaisir, bassement érotique peut-être, à trouver une jolie phrase, quand on s’ennuie, un matin, à écrire des choses pas très drôles. On s’excite un peu, en rêvassant, et brusquement on trouve la jolie phrase qu’on attendait. Ça fait plaisir, ça donne un élan pour aller plus loin. Il y a de cela, évidemment.

Mais il y a aussi le fait que, si on veut qu’il devienne un instrument dont d’autres pourront se servir, il faut que le livre fasse plaisir à ceux qui le lisent. Ça me paraît être le devoir élémentaire de celui qui livre cette marchandise ou cet objet artisanal : il faut que ça puisse faire plaisir !